Ce dont l’Europe a besoin, c’est d’une force de réflexion critique et d’une capacité à se corriger elle-même
Ce dont l’Europe a besoin, c’est d’une force de réflexion critique et d’une capacité à se corriger elle-même
L’Europe ne s’est pas dotée d’une politique industrielle commune, c’est un fait.
« Qu’est ce que l’Europe sinon un esprit et un état d’esprit » (1)
L’omniprésent discours sur les valeurs, la paix, la prospérité et l’ouverture ( des hommes et des marchés) a négligé …
C’est par des majorités (qualifiées) alternatives, que l’Europe doit accéder à un nouveau progrès démocratique, afin que le Parlement ne rentre pas dans une logique de pouvoir, qui le discrédite, et la Commission dans celle d’un ascendant administratif, mal vécu .
Pourtant le Conseil des Ministres, instrument incontournable de la gouvernance partagée des 27, est condamné à adopter la législation que la Commission, qualifiée « d’autorité », est seule en mesure de proposer
« Pour faire l’Europe, il faut défaire les actuelles politiques de l’Union »
Pour en modifier le cours, Thomas Piketty et une centaine d’intellectuels ont lancé un manifeste pour la démocratie de l’Europe, avec un projet alternatif concret pour sortir de « l’ornière technocratique ».
Avec l’effondrement du multilatéralisme et l’affaiblissement des Institutions internationales, le mode de gouvernance actuel de l’Union européenne est un élément aggravant de son déclassement dans le monde…