Economie

L’émancipation de l’Europe.

Avec l’effondrement du multilatéralisme et l’affaiblissement des Institutions internationales, le mode de gouvernance actuel de l’Union européenne est un élément aggravant de son déclassement dans le monde.

La paralysie, mais demain, la renaissance de l’Europe, sont d’ordre institutionnel: Le défi et l’intérêt pour les Européens serait de dégager des majorités significatives car la recherche laborieuse d’un consensus pour aboutir à une unanimité, rend les politiques inaudibles et stériles.

Ainsi les « coopérations renforcées » sont un dispositif, émancipateur des blocages communautaires, qui neutralise les minorités, inamicales ou opposées à tous changements. Il permet de trouver, enfin, la place du curseur entre intégration et principe de Subsidiarité . Pourtant systématiquement découragées par Bruxelles il facilite une Europe à plusieurs vitesses, facteur de réussite collective.

Stupéfiant que le Conseil des Ministres soit obligé de « négocier pour adopter une législation … sur la base des propositions présentées par la Commission européenne » ( EUROPA.EU ) : Un acte législatif de l’Union ne peut être adopté que sur proposition de la Commission !

En revanche, l’Europe fait sienne les règles de « l’organisation mondiale du commerce » sur le libre échange … sans réussir à obtenir de ses partenaires la réciprocité !

La réciprocité, lors de toutes négociations internationales, est subordonnée à une volonté politique et à une toute puissance économique, qui ne peuvent aboutir, l’une et l’autre, sans de nouvelles pratiques institutionnelles pour s’imposer … et émanciper l’Europe.

L’Union a le devoir de remettre un peu d’ordre dans la jungle numérique dans laquelle les Google, Amazon, Facebook, Apple et autres Microsoft prospèrent. La domination des géants du numérique se compte en milliers de milliards de dollars, mais s’évalue en puissance politique et technologique Jacques olivier MARTIN

Donald Trump explique pourquoi l’OMC a fini par lui donner raison, dans le contentieux Boeing-Airbus, en l’autorisant à prendre des sanctions douanières contre l’Europe. « Ils savaient que s’ils me donnaient tort, je m’en allais » de l’OMC.

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